Depuis le 30 mai 2016, un décret oblige les propriétaires de maisons à faire des travaux de rénovation thermique lors de la rénovation d’au moins 50% de leur façade. Ils doivent alors choisir entre 2 techniques : la façade non-ventilée ou la façade ventilée. Quels sont les avantages pour chacune des techniques ?

La façade non ventilée ?

Une façade non ventilée est constituée la plupart du temps de parpaings recouverts d’un enduit extérieur imperméable. Cette technique apporte une bonne structure au bâtiment avec une inertie importante. Cependant elle n’apporte pas d’isolation dans cette configuration. Le plus souvent l’isolation est réalisée par l’intérieur. Pour rapporter de l’isolation en façade non ventilée, la technique la plus courante est de placer un isolant en polystyrène expansé (PSE) et d’enduire directement dessus. Cette solution est bien souvent la moins coûteuse mais nécessite un savoir-faire pour réaliser les différentes étapes liées à l’enduit d’imperméabilisation (gobtis, grilles, 2 passes d’enduits, finitions). Une technique utile par son gain de place car l’isolant est collé à l’enduit : la finition n’a donc pas besoin de support a contrario du bardage ventilé. Il est par contre conseillé de réaliser ces travaux à des périodes sèches car cette technique est dite “non-respirante”; c’est-à-dire qu’elle emprisonne l’eau du support à la jonction entre l’ancien mur et le polystyrène. Pour cette même raison, il est important d’avoir une bonne VMC (Ventilation Mécanique Centralisée) pour que votre maison ne se transforme pas en une éponge. Sa faible densité et son faible pouvoir rayonnant apportent très peu d’intérêt pour une isolation en périodes chaudes. Autre inconvénient, cette solution est très néfaste pour l’environnement. En effet, pour fabriquer les billes de styrène (bille que l’on voit très clairement sur le produit), les fabricants utilise un gaz dans un dérivé de pétrole pour enfermer l’air d’où la légèreté du panneau. Il existe une solution plus écologique non-respirante qui consiste à utiliser de la Laine de Roche comme support d’enduit. C’est donc une technique premier prix adaptée aux maisons plutôt récentes (après 2005) et réservée aux professionnels des enduits.

Avantages : légèreté, épaisseur, prix

Inconvénients : imperméable à la vapeur, empreinte écologique, confort d’été, mise en oeuvre, acoustique

 

 

La façade ventilée ?

On choisit bien souvent une façade ventilée en fonction du support. Avec un bardage (bois, PVC) ou une façade en petits éléments (tuiles, ardoises, plaques composites), la présence d’un pare-pluie ventilé est obligatoire pour assurer une bonne étanchéité. Mais cette solution apporte bien plus qu’une nouvelle peau à votre maison.

L’avantage le plus considérable dans l’utilisation d’un pare-pluie en support d’une façade ventilée est l’amélioration de l’évacuation des vapeurs et du renouvellement de l’air. Si une façade ventilée est déjà réalisée et mise en place de manière à laisser circuler l’air du bas vers le haut, et à le renouveler le plus souvent possible, l’utilisation d’un pare-pluie en supplément garantit une résistance accrue à l’air provenant de l’extérieur, et ajoute une perméance à la vapeur d’eau, évacuant toute humidité de l’intérieur de la construction.

Les pare-pluies constituent également une protection supplémentaire contre les insectes ou les nids d’oiseaux qui peuvent envahir les toitures et sont difficiles à déloger.

En bref, l’utilisation d’un pare-pluie en ajout à une façade ventilée permet de se séparer des « indésirables de l’isolation », comme l’humidité ou la condensation de manière définitive.

Attention néanmoins, les pare-pluies anciens sont trop imperméables à l’humidité, ainsi, il convient de s’équiper d’un pare-pluie relativement récent, et de le coupler à une façade ventilée, qui assure une évacuation naturelle de l’air.

Last but not least : le cumul d’un pare-pluie et d’une façade ventilée, en assurant une étanchéité et une bonne respiration de la construction, impliquent une préservation de l’isolant dans le temps avec à la clef des économies d’énergies, et donc une minimisation des factures. L’ajout d’un pare-pluie, qui peut compter comme un investissement complémentaire, constitue en réalité un investissement garant d’économies sur le long-terme : les factures diminuent drastiquement, et les dépenses également.

Avantages : paroi respirante (si écran pare-pluie HPV), confort d’été, facilité de mise en oeuvre, acoustique, choix des isolants

Inconvénients : prix (en fonction de la finition), épaisseur (dans le cas d’un pare-pluie non isolant)

Exemples de bardage ventilé

 

Pourquoi choisir le Skytech Pro XL comme pare-pluie pour sa façade ?

Présentation du Skytech Pro XL

Skytech pro XL est le résultat d‘une recherche et d’une technologie poussées permettant de compléter l’isolation des façades et toitures  pour les rendre plus performantes dans le temps et sans rajouter de pare-pluie. Isolant de qualité, il s’adapte à tous types de constructions, allant de la cabane en bois, jusqu’à l’immeuble de plusieurs dizaines d’étages. Breveté depuis plus de 10 ans, l’isolant Skytech Pro XL présente des avantages jusque-là inégalés pour les artisans comme les couvreurs et les façadiers, mais également pour les particuliers à la recherche d’une isolation optimale.

Skytech Pro XL permet d’assurer l’étanchéité de la toiture et des murs ainsi que leurs isolations en une seule fois. Véritable produit 2 en 1, l’isolant Skytech Pro XL est une révolution au sein du milieu de la façade.

Le Skytech Pro XL assure des économies d’énergies et un confort thermique

Skytech Pro XL respecte les contraintes énergétiques et les implications économiques des bâtiments « basse consommation », et se plie aux règlementations du Label BBC, de la RT 2012 et sera la solution pour le confort d’été de la nouvelle réglementation E+ C-. L’isolant phare de Winco Technologies, Skytech Pro XL est le seul écran isolant non combustible qui soit réflectif vers l’intérieur et vers l’extérieur, ce qui signifie qu’été comme hiver, la chaleur ou la fraîcheur ambiantes restent à l’intérieur du bâtiment, grâce à un maintien des flux en intérieur, et à une réverbération des rayons UV à l’extérieur à hauteur de 95%.